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CHANBARA, les samouraïs des temps modernes
Le Yamabushi va bientôt accueillir une nouvelle discipline, il s'agit du CHANBARA. Forme sportive de combat dérivée des armes traditionnelles japonaises. Enfants et adultes pour bientôt s'adonner à un sport complet aux techniques extrêmement riches. Ci-dessous vous trouverez une description précise de ce sport rédigée par le comité national français de Kendo.
Avant cette description, nous vous présentons quelques images relatives à l'équipement et au sport lui-même pour mieux illustrer cet article.
Inscriptions et infos pour ce cours : info@yamabushi.ch
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Le sport chanbara
Chanbara est une onomatopée japonaise qui exprime le bruit des sabres qui s'entrechoquent lors les combats de samouraïs.
L'origine
En 1971, Tanabe Tetsundo et quelques uns des meilleurs escrimeurs japonais s'associèrent. Bien qu'ils étaient assez traditionalistes, ils reconnurent que leur société changeait rapidement et que ce que les gens ont appris 100 ans plus tôt intéressait moins les adolescents du XXème siècle, de plus en plus attirés par les sports ludiques occidentaux.
Avec un peu d'innovation et d'aide de la part des sciences et technologies, il conçut un système dans lequel les armes sont matelassées mais pas les combattants, ceci leur permettant une liberté de mouvement totale puisque le seul équipement requis est une arme et un casque léger.
De là est né le Sport Chanbara, art martial basé sur le goshinjyutu, l'art de la self-défense et de l’escrime libre.
Cette discipline s'est propagée à travers le Japon, elle a même été reconnue par le département de l'éducation du Japon et beaucoup d'écoles inclurent le Sport Chanbara dans l'éducation physique des enfants.
Une des raisons de son succès est l'absence de règles restrictives. Le Sport Chanbara se veut l’héritier direct et fidèle des combats livrés entre samouraïs de par son esprit et son réalisme. A la différence d’autres arts martiaux, le Sport Chanbara n’a pas subit de codification extrême puisque tous les coups susceptibles de défaire l’adversaire sont admis.
Il nous apprend donc qu'il n'y a pas de mauvaise manière de combattre : un des pratiquants peut avoir des techniques du kendo pendant que son adversaire utilise des techniques de l'escrime européenne. Les deux peuvent s'entraîner avec les mêmes armes et combattre avec la même règle - couper sans se faire couper - et sans la crainte de blesser la personne en face de soi.
Photo de J.M. Gracia
La tenue
Le sport chanbara se pratique les pieds nus et vêtu d’un kimono blanc avec ou sans manches (dans ce cas, un tee-shirt à manche longue et de couleur uni sera porté dessous). Il est conseillé de porte des gants, sans armature rigide.
Les pratiquants portent un casque léger pour protéger la tête.
Armes et protections
Les armes
L'un des aspects divertissant du Sport Chanbara est la diversité des armes en mousse utilisées. Le pratiquant commençant par le sabre court, arme la plus facile à manier, pourra essayer, suivant ses progrès, le sabre long, les deux à la fois, la lance, le poignard, …
Le combat dans le Sport Chanbara ne se fait pas seulement à arme égale, chacun peut prendre l’arme de son choix ; on peut se battre même contre plusieurs adversaires ou plusieurs contre plusieurs, rejoignant ainsi le réalisme des champs de bataille d’autrefois.
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Le sport Chanbara
Chanbara est une onomatopée japonaise qui exprime le bruit des sabres qui s’entrechoquent lors les combats de samouraïs.
En 1971, Tanabe Tetsundo et quelques uns des meilleurs escrimeurs japonais s’associèrent. Bien qu’ils fussent assez traditionalistes, ils reconnurent que leur société changeait rapidement et que ce que les gens ont appris 100 ans plus tôt intéressait moins les adolescents du XXe siècle, de plus en plus attirés par les sports ludiques occidentaux.
Avec un peu d’innovation et d’aide de la part des sciences et technologies, il conçut un système dans lequel les armes sont matelassées mais pas les combattants, ceci leur permettant une liberté de mouvement totale puisque le seul équipement requis est une arme et un casque léger.
De là est né le Sport Chanbara, art martial basé sur le goshinjyutu, l’art de la self-défense.
Cette discipline s’est propagée à travers le Japon, elle a même été reconnue par le département de l’éducation du Japon et beaucoup d’écoles inclurent le Sport Chanbara dans l’éducation physique des enfants.
Une des raisons de son succès est l’absence de règles restrictives.
Le Sport Chanbara se veut l’héritier direct et fidèle des combats livrés entre samouraïs de par son esprit et son réalisme. À la différence d’autres arts martiaux, le Sport Chanbara n’apas subit de codification extrême puisque tous les coups susceptibles de défaire l’adversaire sont admis.
Il nous apprend donc qu’il n’y a pas de mauvaise manière de combattre : un des pratiquants peut avoir des techniques du kendo pendant que son adversaire utilise des techniques de l’escrime européenne. Les deux peuvent s’entraîner avec les mêmes armes et combattre avec la même règle - couper sans se faire couper - et sans la crainte de blesser la personne en face de soi.
• LA TENUE :
Le sport chanbara se pratique les pieds nus et vêtu d’un kimono blanc avec ou sans manches (dans ce cas, un tee-shirt à manche longue et de couleur uni sera porté dessous). Il est conseillé de porte des gants, sans armature rigide.
Les pratiquants portent un casque léger pour protéger la tête.
Le casque
• LA COMPETITION :
Individuels :
- Règles en 2 points
- Catégories d’armes par âge
Equipes mixtes
- 5 combattants par équipe
- Kodachi et Choken Morote en nombre libre
- Un Yari, un Nito, un Choken Libre au maximum mais non obligatoire
Les clubs peuvent présenter plusieurs équipes mais un combattant ne peut se présenter que dans une seule équipe.
• LES ARMES :
L’un des aspects divertissant du Sport Chanbara est la diversité des armes en mousse utilisées.
Le pratiquant commençant par le sabre court, arme la plus facile à manier, pourra essayer, suivant ses progrès, le sabre long, les deux à la fois, la lance, le poignard, …
Le combat dans le Sport Chanbara ne se fait pas seulement à arme égale, chacun peut prendre l’arme de son choix ; on peut se battre même contre plusieurs adversaires ou plusieurs contre plusieurs, rejoignant ainsi le réalisme des champs de bataille d’autrefois.
Techniques de base
Kamae : Posture de départ
Men : Frappe à la tête (au centre)
Kote : frappe au niveau de l'avant-bras
De la position de départ , on lève le kodachi au milieudu dessus de la tête .
La frappe se fait de haut en bas, avec la pointe dukodachi s’arrêtant à hauteur du poignet de l’adversaire
Le déplacement se fait en même temps que la frappe enfaisant un pas glissé vers l’avant de la jambe droite suivi de la jambe gaucheen même temps que la frappe se termine
Il existe plusieurs frappes kote : horizontale, fouettéede haut en bas sur l’extérieur du poignet, fouettée de bas en haut surl’intérieur dupoignet
Do : frappe au niveau des cotes
De la position de départ , on lève le kodachi au milieudu dessus de la tête .
La frappe se fait soit :
De droite à gauche à hauteur des côtes (milieu du ventre)
De gauche à droite à hauteur des côtes (milieu du ventre)
Le kodachi est dirigé par le poignet non par lebras
Le déplacement se fait en même temps que la frappe enfaisant un pas glissé vers l’avant de la jambe droite suivi de la jambe gaucheen même temps que la frappe setermine
Ashi : frappe sous le genou
De la position de départ , on lève le kodachi au milieudu dessus de la tête .
La frappe se fait soit :
De droite à gauche à hauteur du tibia (entre genou ettibia) intérieur
De gauche à droite à hauteur des du tibia (entre genou ettibia) extérieur
Deux déplacements possibles suivant la souplesse et lapuissance des cuisses : fendu (voir dessin) et sauté/baissé les deux jambes aumême niveau
Le kodachi est dirigé par le poignet non par lebras
Le déplacement se fait en même temps que la frappe enfaisant un pas glissé vers l’avant de la jambe droite suivi de la jambe gaucheen même temps que la frappe se termine
Revenir en position kamae
1/ L'historique
« Chanbara » est l’onomatopée japonaise qui exprime le bruit des sabres qui s'entrechoquent lors des combats de samouraïs
En 1971, Tanabe Tetsundo et quelques uns des meilleurs escrimeurs japonais s'associèrent. Bien qu'ils fussent assez traditionalistes, ils reconnurent que leur société changeait rapidement et que ce que les gens ont appris il y a 100 ans plus tôt n'intéressait pas les adolescents.
De là est né le Sport Chanbara, art martial basé sur le goshinjyutu, l'art de la self-défense. Cette discipline s'est donc propagée à travers le Japon, elle a même été reconnue par le département de l'éducation du Japon et beaucoup d'écoles inclurent le Sport Chanbara dans l'éducation physique des enfants.
Cet art s'est rapidement développé dans les autres pays : USA, Canada, Australie, France, Italie, Russie (ainsi que dans de nombreux pays d’Europe Centrale, Egypte et Chine et les championnats du monde se déroulent chaque automne au Japon depuis 35 ans.
Une des raisons de son succès est l'absence de règles trop strictes. Le Sport Chanbara se veut l’héritier direct et fidèle des combats livrés entre samouraïs de par son esprit et son réalisme. En effet, à la différence d’autres arts martiaux, le Sport Chanbara n’a pas subit de codification extrême puisque tous les coups susceptibles de défaire l’adversaire sont admis.
L'un des aspects divertissant du Sport Chanbara est la variété des armes (en mousse) utilisées : sabre court (kodachi), sabre long (choken), les deux à la fois (nito), lance (yari), poignard (tanto), etc.
De cette façon, chacun découvrira lui-même ses aptitudes et sa préférence aux différentes armes, sans risque de blessures, ce qui est très appréciable non seulement pour les enfants mais aussi pour les adultes qui peuvent ainsi s’engager sans crainte dans la pratique d’un véritable Art Martial, sérieux mais ludique.
Ayant plus de 300 000 pratiquants au Japon, le Sport Chanbara a été importé en France en 1994 par quatre kendokas français dont Jean-Claude Girot (fondateur du club de Maisons-Laffitte) au sein de la Fédération Française de Judo, Kendo et Disciplines Associées.
Nous comptons aujourd’hui un peu plus de 3000 licenciés en France.
2/ L'équipement
2.1 La tenue
• Kimono blanc sans manches et t-shirt manches longues de couleur
• Les pieds nus
• Le port de gants est conseillé
• Les armes et les casques ayant reçu l’approbation de la commission Sport Chanbara.
2.2 Les armes
TANTO (poignard - 43cm)
KODACHI (sabre court - 60cm)
CHOKEN (sabre long - 100cm)
YARI / NAGINATA (lance - 210cm)
JHOU (au-dessous de 140cm)
BOU (au-dessous de 210cm)
TATE (bouclier) CASQUES
3/ La compétition
3.1 La compétition par Individuel
• Règles en 2 points
• Catégories d’armes par âge
3.2 La compétition par équipes mixtes
• 5 combattants par équipe
• Kodachi (sabre court) et Choken Morote (sabre long à deux mains) en nombre libre
• Un Yari (lance), un Nito (deux sabres courts et longs), un Choken Libre (sabre long à une main) au maximum mais non obligatoire
3.3 Les compétitions nationales et internationales
Les compétitions nationales sont généralement accessibles à tous les pratiquants licenciés à partir de 7 ans. Dès lors, chaque année plusieurs compétitions sont organisées soit :
Par les comités régionaux :
• Open de Maisons-Laffitte
• Open de Bordeaux
• Open de Normandie
• Open de Champs sur Marne
Par le comité national de Sport Chanbara :
• Coupe de France (en décembre)
• Championnats de France (en juin)
Les compétitions internationales, quant à elles, sont accessibles uniquement aux membres de l’équipe de France, sélectionnés par l’entraineur national lors de stages équipe de France :
• Championnats d’Europe (dans un pays européen différent chaque année)
• Championnats du Monde (en novembre, au Japon)
1/ LA PRONONCIATION
Note sur la prononciation des lettres en japonais :
- toutes les lettres se prononcent,
- il n'y a pas de "e" muet, il se prononce "é",
- le "u" se prononce toujours "ou",
- le "c" est toujours prononcé "tch" et jamais comme un "s",
- le "g" est toujours dur comme dans "goût",
- le "h" est toujours aspiré
- le "w" se prononce "ou"
- le "j' se prononce "dj",
- "sh" se prononce "ch".
- le "i" et le "u" sont souvent muets à la fin des mots.
2/ LES ARMES UTILISEES
Tanto : Poignard (40 cm)
Kodachi : Sabre court (60 cm)
Tate Kodachi : Bouclier + Kodachi
Choken Libre : Sabre long tenu à une main
Choken Morote : Sabre long tenu à deux mains
Nito : Technique à deux sabres : sabre court + sabre long
Yari : Lance (coups d’estoc uniquement)
Naginata : Lance (coups d’estocs et coupe)
Bokken : Sabre en bois
Kensen : Pointe du sabre
Tsuba : Garde du sabre qui sert à protéger les doigts
Tsuka : Poignée du sabre
3/ COMPTER EN JAPONAIS
1 : Ichi
2 : Ni
3 : San
4 : Shi (Yon)
5 : Go
6 : Roku
7 : Shichi (Nana)
8 : Hachi
9 : Kyû
10 : Jû
4/ LES ORDRES DE BASE
a.Le salut
Anza : Position assis à même le sol, jambes repliées, dite aussi "en tailleur"
Seiza :Position agenouillée, les fesses posées sur les talons
Mocuso : Ordre donné par le SEMPAI, avant de réaliser le salut général du début ou de fin de séance, qui correspond à une courte période de méditation. En fait, permet la transition de l'état d'esprit avant / pendant / après les combats
Onegai shimasu :Formule de politesse pendant le salut à un professeur en début de cours : "voulez-vous me donner une leçon svp ?"
Domo Arigatô gozaimashita : "Je vous remercie beaucoup". Expression couramment employée lors d'unsalut à un partenaire d'entraînement ou à un professeur
b.Les gardes
Ki o tsuke : Soyez attentif
Taito : "Sabre à la ceinture". Position debout du kendoka (style "garde à vous"), l'arme tenue par la main gauche en dessous de la tsuba, arme au niveau de la ceinture
Kamae to : En garde !
Osame to : Rengainer son sabre !
Chudan (no kamae) : garde au centre
Jodan (no kamae) : garde haute (au-dessus de la tête)
Gedan (no kamae) : garde basse
c.Les exercices
Hajime :A tout moment, en compétition ou en cours d'entraînement, c'est l'ordre «commencez ! »
Yame : A tout moment, en compétition ou en cours d'entraînement, c'est l'ordre "arrêtez !"
Debana Waza : Technique de frappe dans laquelle la frappe est portée au tout début d’une action de l’adversaire. Technique de contre-attaque caractérisée par une forte anticipation de l'adversaire: c'est en fait attaquer son intention.
Ji Geiko : Combats libres d’entraînement
Kata :Forme traditionnelle de transmission des arts-martiaux sous forme de techniques codifiées
Moto Dashi : Partenaire qui dirige l'exercice. Quand on a le choix, c'est le plus gradé
Sonkyo : Position accroupie, buste vertical et rectiligne, arme pointée devant soi, pointe légèrement relevée
Suburi : Exercice de répétition de frappes dans le vide. L'amplitude et la fréquence des frappes dépendent de l'objectif recherché.
5/ LES DIFFERENTES COUPES et DEPLACEMENTS
Men : Coupe au niveau de la tête
Kote : Coupe au niveau des bras
Do : Coupe au niveau des côtes
Ashi : Coupe au niveau des jambes
Tsuki :Coup d'estoc (pointe)
Hidari : Gauche
Migi : Droite
Ayumi Ashi : Marche naturelle
Okuri Ashi :Forme de déplacement glissé des pieds, le pied droit restant devant le pied gauche, le pied gauche devant se ramener instantanément dès l'avancée du pied droit réalisée
6/ VOCABULAIRE POUR L’ARBITRAGE
Aï uchi : Frapper ensemble (1 point partout)
Ippon shobu : Formule de compétition où le combat de dispute en un point
Nihonme : Commandement donné pour le deuxième point quand un seul point est marqué
Sanbon Shobu : Formule de compétition où le combat se dispute en deux points gagnants
Shiai jo : aire de combat
Shobu : Terme d'arbitrage, ordre donné par l'arbitre central pour lancer la dernière phase de combat, quand chaque combattant a déjà marqué un point
Shobu ari : Terme d'arbitrage, annonce par l'arbitre central de la victoire
Shushin : En arbitrage, l'arbitre central qui dirige le combat
7/ VOCABULAIRE GENERAL
Dan : Echelon, grade, niveau
Kyu : degré inférieur au premier Dan (du 6ème Kyu au 1er Kyu)
Dojo : Salle d'entraînement, club
Katate : Tenue d'une seule main
Ki : Energie, détermination mentale et physique
Kiai: manifestation de l'énergie (KI) par le cri. Peut également être traduit par courage, état d'esprit.
Kime : Littéralement : Décision. La vivacité d'un mouvement, la fin positive d'une coupe ou d'une poussée
Seme : Menace exercée sur l'adversaire à la fois sous forme physique (pression exercée par le sabre et la garde forte) et psychologique (par l'expression du KI)
Sempaï :Ancien, supérieur en ancienneté parmi les élèves d'un DOJO. C'est lui qui donne les ordres de salut au début et à la fin de l'entraînement
Senseï : Désigne le professeur, le maître
Shimeru : Serrer. S'emploie pour exprimer l'action combinée des mains sur la tsuka du shinai, visant à raffermir les mains au moment de l'impact (comme on serre une serpillère)
Shidachi : Partenaire qui profite des opportunités créés par UCHIDACHI dans le Kata
Tenugui : Pièce rectangulaire de coton que l'on met sous le MEN pour absorber la transpiration
Uchi Dachi : Rôle tenu en général par le plus expérimenté dans le KATA, car c'est celui qui dirige le Kata. Il prend l'initiative de l'attaque et subit la contre-attaque de SHI DACHI
Zanshin : Esprit de vigilance: il doit exister avant, pendant et après la frappe
KIHON DOSA
Le Kihon Dosa permet à la fois la transmission des techniques fondamentales (c'est une forme de kata) mais aussi l'organisation d'une compétition technique, à l'instar du Iaïdo.
Les pratiquants exécutent au kodachi une séquence de 5 frappes codifiées pendant laquelle tout est important : la tenue, la concentration, le regard, la qualité de la frappe, la forme de corps, le déplacement et le zanshin.
Taito
Position de départ, pieds parallèles et légèrement écartés, kodachi à la ceinture)
Kiotsuke
Les talons se rejoignent, dos bien droit, sortir la poitrine, mains le long du corps
Rei
Salut (corps à 45° pendant 3 secondes)
Kamae-to
Position Chudan :
main gauche au niveau de la ceinture,
doigts bien tendus, poignet maintenu droit
bras gauche écarté à 45°
talon gauche au sol
Men-ute
Frappe au niveau de la tête (en avançant) :
armer en grand au-dessus de la tête
frapper en disant « Men »
ramener le kodachi en position Chudan énergiquement
Kote-ute
Frappe au niveau du poignet (en avançant) :
armer en grand au-dessus de la tête
frapper en disant « Kote » : le kodachi doit être parallèle au sol
ramener le kodachi en position Chudan énergiquement
Migikara do –ute
Frappe à droite au niveau des cotes (en avançant) :
armer en grand au-dessus de la tête en tournant légèrement le poignet sur la droite
frapper en disant « Do »
ramener le kodachi en position Chudan énergiquement
Hidarikara ashi-ute
Frappe à gauche au niveau du mollet :
armer en grand au-dessus de la tête en tournant légèrement le poignet vers la gauche
frapper en disant « Ashi » : le tibia droit est perpendiculaire au sol, le talon gauche ne décolle pas du sol, le corps reste dans l’alignement de la jambe droite
ramener le kodachi (et la jambe gauche) en position Chudan énergiquement
Tsuki
Frappe au niveau de la poitrine (en avançant) :
frapper en disant « Tsuki » : le bras allongé devant, kodachi dans l’allongement du bras
ramener le kodachi en position Chudan énergiquement
Motonoichi
Reculer de 5 pas, en position Chudan
Osameto
Rengainer le kodachi à la ceinture
Rei
Salut (corps à 45° pendant 3 secondes)