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Un meeting fait le bonheur de deux combattants du coin
Un meeting fait le bonheur de deux combattants du coin
ARTS MARTIAUX L’organisateur nyonnais Daniel Perroud se remet en selle avec un nouvel événement, le 25 novembre, à Genève. Killian Emery et Adam Messibah seront de la partie.
PAR CHRISTIAN MAILLARD
Killian Emery et Adam Messibah tenteront de s’illustrer, fin novembre, à Genève. Photos DR/Montage François Allanou
Ex-président du Stade Nyonnais, aussi connu pour avoir organisé plus d’une centaine d’événements sportifs depuis 1983 – Tour de Romandie, Coupe Davis ou Supercross, notamment –, Daniel Perroud est de retour sous les projecteurs.
Genevois établi à Nyon, il orchestrera le 25 novembre une grande réunion de boxe et de kickboxing sur la plaine de Plainpalais. Pour celui qui avait accompagné les carrières de Mauro Martelli, Enrico Scacchia, Jean-Marc Tonus ou encore Carl Emery, c’est l’occasion de se remettre en selle derrière un ring.
«Nous connaissons actuellement une nouvelle vague de boxeurs méritants en pleine évolution», se réjouit ce passionné de sport, qui avait à cœur de leur permettre d’exercer leur métier devant un public romand.
Adam Messibah prêt pour le show
En collaboration avec le Cirque de Noël, cette grande soirée pugilistique sera agrémentée de superbes numéros d’acrobatie entre les onze combats (dont sept professionnels) à l’affiche.
Parmi eux, deux représentants de La Côte seront de la partie, avec, pour chacun, de belles ambitions. A commencer par le Morgien Adam Messibah, 22 ans, bien décidé, après une belle carrière en amateur, à conserver son invincibilité chez les pros en visant un quatrième succès.
Technicien hors pair, on dit de lui qu’il a le talent et les caractéristiques d’un certain Mauro Martelli, cinq fois champion d’Europe des poids welters. «J’ai entendu que c’était un gros travailleur, c’est une qualité qu’on a en tout cas en commun», sourit cet athlète de 186 cm et 76 kg, qui aurait pu représenter la Suisse aux derniers Jeux olympiques de Paris s’il ne s’était pas blessé au mauvais moment.
«Ce que je recherche, c’est surtout de présenter un beau spectacle, de réussir un beau combat pour faire plaisir aux gens, poursuit ce fils et petit-fils de boxeurs, qui était destiné à se retrouver entre les cordes. Pour moi, le palmarès, ce n’est pas vraiment important pour l’instant. Après, s’il y a une victoire au bout, tant mieux.»
Killian Emery ambitieux
La victoire, c’est en revanche l’obsession de Killian Emery, qui disputera à Genève son troisième combat pro de kickboxing. Également invaincu, le Célignote, fils de l’ex-champion du monde Carl Emery, a de qui tenir.
«Avec des entraîneurs à fond derrière moi, dont mon père, j’ai toutes les étoiles qui sont alignées pour continuer ma progression, renchérit l’intéressé. Peu importe mon adversaire, je n’ai pas d’autres options dans ma tête que de gagner et d’être le meilleur en Suisse avant de songer à la prochaine étape.»
Avant de devenir «tout simplement» le meilleur du monde, il se réjouit, comme Adam, de faire le show sous le chapiteau genevois.Boxing Circus
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